Critique - Sur la route de Madison : ne manquent que les ponts - Avignon Off - (19/07/17)

Clémentine Célarié et Jean-Pierre Bouvier jouent les Meryl Streep et Clint Eastwood sur la scène du Chêne Noir. Anne Bouvier les dirige dans une adaptation du roman de Robert James Waller, Sur la route de Madison. La pièce a été centrée sur la romance des deux personnages principaux, puisqu’il aurait été difficile, au théâtre, d’y montrer les paysages de l’Iowa. On en ressent néanmoins une certaine ambiance de cette Amérique profonde propice à la routine. 
Robert Kincaid arrive un matin à la porte de Francesca Johnson dont le mari est absent pour quelques jours. Réalisant un reportage sur les ponts couverts pour National Geographic, il lui demande sa route. Les deux héros vivent alors un intense coup de foudre, une romance passionnelle durant trois jours seulement, mais ils s’en souviendront toute leur vie. 
La mise en scène est bâtie sur un pivot central qui permet d’alterner entre différents lieux de la maison. On voit la passion naître en chaque pièce, l’amour vivace et les regrets en fin de vie. Anne Bouvier orchestre une pièce touchante où les amoureux ne sont pas de jeunes premiers. Illustrant ainsi qu’à tout âge, un homme et une femme peuvent être désirables et désirés.

Hadrien Volle

Sur la route de Madison, de Robert James Waller, mise en scène d’Anne Bouvier. Avec Clémentine Célarié, Jean-Pierre Bouvier et Gérald Cesbron. 
Théâtre du Chêne Noir, 8bis rue Sainte-Catherine, 84000 Avignon, 04 90 86 74 87
Jusqu’au 30 juillet


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