Coupes sombres, Guy Zilberstein y va à la hache - (15/03/18)

Comme actrice, Anne Kessler est le charme, la finesse et aussi la rouerie. Comme metteur en scène, elle aime la grâce de Marivaux et les sinuosités de Schnitzler. Aujourd’hui, provisoirement en dehors de la Comédie-Française, elle retrouve l’écriture de Guy Zilberstein et ses interrogations sur la situation de l’écrivain exprimées en riant dans Coupes sombres. "Un auteur donne rendez-vous à un metteur en scène pour lui proposer quelques coupes dans le texte qu’il doit monter. Leurs arguments sont totalement opposés mais ils sont également justes. On va d’abord penser que l’auteur est ridicule, mais non ! Cependant, on n’assistera pas à une revanche de l’auteur, même si la pièce pose la question du texte. Il n’y aura pas d’autre gagnant que le point de rencontre : chacun a besoin de l’autre, l’auteur, le metteur en scène, l’acteur, le technicien. Plus je travaille, plus je me dis que la pièce est drôle mais qu’elle tient compte..." 


Coupes sombres, de Guy Zilberstein, mise en scène d’Anne Kessler, avec Anne Kessler, Serge Bagdassarian, Pierre Hancisse (photo giovannicittadinicesi)
Théâtre du Rond-Point 2 avenue Franklin-Roosevelt 75008 Paris, 01 44 95 98 21
du 13 mars au 15 avril