L'Animal imaginaire, de Valère Novarina, au théâtre de la Colline - (16/09/19) 

Inlassablement, tel un forçat, le dramaturge et metteur en scène malaxe et sublime le langage qui, selon lui, se ferait de plus en plus rare au théâtre. Créé à La Colline, L’Animal imaginaire n’échappera pas à cette entreprise, celle de toute une vie. "Je me rends compte que le langage a tendance à disparaître du théâtre. Tout se passe comme s’il était chassé par la fumée, la musique assourdissante et les miroirs sans fin. Au XIXe siècle, Théophile Gauthier disait déjà "Le temps des spectacles purement oculaires est arrivé". Je crois que l’éternel mouvement de va-et-vient a de nouveau fait son œuvre. Avec la manie de la communication, le langage se transforme en quelque chose de mort et il y a une moindre tolérance à son égard ; or, quand on touche le langage, on atteint ..."



L’Animal imaginaire, texte et mise en scène Valère Novarina (photo Fabienne Douce)
Théâtre de La Colline, 15 rue Malte-Brun 75020 Paris, 01 44 62 52 52, 
du 20 septembre au 13 octobre 2019


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