Avignon, les pièces à voir absolument

Près de dix jours que le Festival d’Avignon bat son plein, avec une foule impressionnante qui inonde les rues de la ville jusqu’à tard le soir.
 
Parmi les pièces qu’il faut voir, Le Moine Noir, adapté par Kirill Serebrennikov de la nouvelle fantastique de Tchekhov, est une pure merveille esthétique, poétique et philosophique. C’est dans la Cour d’honneur du Palais des papes jusqu’au 15 juillet.


Sans Tambour de Samuel Achache nous raconte en musique l’effondrement de notre monde. C’est magistral. Mais c’est fini et il faudra attendre sa reprise pour le voir ou le revoir.


Fini aussi, le très beau spectacle d’Igor Mendjisky Gretel Hansel et les autres à voir maintenant à la Colline à la rentrée.


Et puis dans le Off une épopée racontée sur trois générations, Téléphone-moi, par le Fouic Théâtre. S’il y avait un seul spectacle à voir au Festival, ce serait celui-là… Alors courrez-y ! C’est au 11.


Très différent, mais très original, écolo, énergisant et éducatif, le texte de Julia Duchaussoy, Le Monde du Silence gueule : un stand up des animaux de la mer époustouflant.


Et puis si vous en avez marre de notre société hyper prévisible et montée sur des clichés, faites-vous plaisir avec Renversante de Léna Bréban adapté du livre de Florence Hinckel.


Et toujours : Le Montespan à la Condition des Soies, qui a valu le prix de la révélation féminine à Salomé Villiers, pour son interprétation de la favorite de Louis XIV, Insuline et Magnolia, magnifique seul en scène au Train Bleu dans lequel Stanislas Roquette raconte avec sensibilité et poésie sa rencontre avec le théâtre au Train Bleu, L’Occupation d’Annie Ernaux, par Romane Bohringer seule en scène au théâtre des Halles et Britannicus tragic circus par la troupe des Epis Noirs.
 
Enfin, dans le In sont encore très attendus le Richard II de Shakespeare que crée Christophe Rauck avec Micha Lescot au Gymnase du Lycée Aubanel, le Nid de Cendres épopée de 13 heures de Simon Falguières, le second spectacle de la Cour d’honneur, Futur proche de Jan Martens, l’adaptation du roman le 7e jour par Meng Jinghui, La Tempesta de Shakespeare par l’italien Alessandro Serra et Jogging de la libanaise Hanane Hajj Ali.
 
Bon festival

En photo : Téléphone-moi par le Fouic théâtre



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