Opéraporno ou l'art du mauvais goût - (27/03/18)


Dans la lignée de son chef d’œuvre Le Gros, la vache et le mainate, l’auteur et metteur en scène Pierre Guillois revient avec un spectacle décapant où l’opéra, la sodomie et la nourriture chinoise font bon ménage. Ames sensibles s’abstenir. Qu’est-ce qu’un Opéraporno"Comme son nom l’indique, il s’agit de l’association entre les deux genres que sont l’opéra et le porno. C’est incongru, j’en suis conscient. L’idée étant de produire un spectacle ignoble et grotesque, rythmé par des situations atroces et ordurières, qui s’inscrivent dans le registre de la farce, afin de produire du rire, de l’épouvante et de l’effarement… Un peu tout à la fois en somme. Au fond, il s’agit d’un vaudeville contemporain impossible. Une famille décide de passer un week-end à la campagne. La grand-mère reste enfermée dans la voiture. Le père s’ampute un doigt avec un sécateur, que l’on va prendre pour un nem. Et l’affaire va se terminer avec une partouze incestueuse…"


Opéraporno, texte et mise en scène Pierre Guillois, avec Jean-Paul Muel, Lara Neumann, Flannan Obé et François-Michel Van Der Rest (photo @Fabienne Rappeneau)
Théâtre du Rond-Point, 2 bis avenue Franklin Roosevelt 75018 Paris, 01 44 95 98 00
du 20 mars au 22 avril 2018